Terre d'audace
pour
épice envoutante
En Ardèche, le safran n'a jamais cessé d'être cultivé, que ce soit par des particuliers ou des agriculteurs en tant qu'activité complémentaire.
Le père de l'agronomie française, Olivier de Serres, né à 5 km de l'exploitation, consacre d'ailleurs un chapitre au safran, dans son livre référence “théâtre d'agriculture et mesnages des champs”.
Le climat (été chaud/hiver rigoureux) ainsi que la pluviométrie correspondent bien aux besoins du safran.
Sols riches apports variés
Cultivé depuis la préhistoire, les terres de Saint Jean et du Coiron connaissentune diversité et une richesse qui leurs sont propres.
Les paysages et le relief de Saint-Jean sont marqués par des marnes calcaires au dessus desquelles se trouvent des roches basaltiques provenant des coulées des volcans d'Ardèche et d'Auvergne. Les apports sont variés et complémentaires, ilen résulte un amendement naturel des terrains marneux et l'apparition de sols favorables aux cultures.
Jusqu'au 19 ème siècle avant le remembrement des exploitations,
le Coiron était reconnu pour « bénéficier de bons sols et d'un climat propice(...) il était réputé bon pays, nourrissant de nombreux bestiaux, et surtout produisant des grains et des cultures variées. »Mémoire d'Ardèche et temps présent.
Le village de Saint Jean le Centenier
Situé sur les contreforts du Coiron, en Ardèche méridionale, Saint Jean le Centenier est un petit village à proximité des Villes de Villeneuve de Berg (5 km) d'Aubenas (15km) et de Montélimar (25 km). Plus de 600 habitants y vivent.
C'est une commune rurale par excellence, composée de 1516 ha communal avec une zone viticole (100 hectares de vignes) pour la cave coopérative, et une zone d’élevage ovins, bovins ( environ 500 hectares de prairies).
S'intégrer à Saint Jean et apporter sa pierre
Sur Saint Jean une dizaine de paysans exploite les terres. On retrouve de la vigne, et de l'élevage bovin et ovin en majorité.
Apporter une autre culture, nécessitant finalement peu de surfaces comparée aux autres exploitations, démontre aussi que différentes formes d'agricultures peuvent coexister et être facteur de vie, d'entretien des paysages et de valorisation du terroir Ardéchois.
Je suis également coopérateur au sein de la SICA viva Plantes pour les autres productions d'aromatiques présentes sur l'exploitation. Ces productions restant des activités complémentaires.